Un stage d’eaux-vives était proposé en ce début de vacances aux licenciés du club plutôt débutants.
Bien que le nombre d’inscrits se soit considérablement réduit au fil des jours, ce sont 5 kayakistes motivés qui se sont retrouvés le 18 juillet pour partager des moments qui ont été forts en émotions de toutes sortes.
Encadrés par Olivier et Yanis, Loïc, Katia et Sylvie se sont lancés dans l’aventure avec , bien sûr, quelques appréhensions.
Après un voyage quelque peu tortueux, le GPS d’Olivier ayant l’humeur taquine, le groupe se retrouve en début d’après-midi sur les bords du gave d’Aspe.
Après quelques exercices de mise en confiance, la descente commence. Le tracé alterne zones de rapides et zones de plat laissant le temps de faire baisser l’adrénaline.
Pour des débutantes comme Katia et Sylvie, le défi est d’envergure. Tout se passe plutôt bien et la concentration se relâche un peu et plouf Sylvie ! et plouf Katia !…solidaires jusque dans la difficulté. Plus de peur que de mal quoique les stigmates de cette chute seront bien visibles sur les « corps de rêve de nos deux naïades »
Loïc passe toutes les difficultés avec la banane : trop fort !
Le lendemain matin, changement de rivière pour une descente du gave d’Oloron. Olivier a beau clamé : « c’est facile les filles ! », Katia et Sylvie sont tétanisées dès que l’eau devient blanche. Loïc, lui, s’en sort beaucoup mieux : un vrai guerrier !
Les appréhensions commencent à s’étioler au fil de la descente mais malgré tout, après le pique-nique, les filles décident de jeter l’éponge : elles assureront la navette de l’après-midi.
Une fois tout le monde rentré au port, Olivier est fier de nous montrer la rivière prévue pour le lendemain : le gave d’Ossau et ses quelques difficultés : une blague ! Les filles sont unanimes : « c’est non ! »Ah, là, là, les minouchettes !!!
Olivier est déçu mais propose une alternative : ce sera le gave d’Oloron pour les 2 boulets et leurs adorables encadrants et en suivant le gave d’Ossau pour le warrior Loïc, Olivier et Yanis.
Tout le monde y trouve son compte. Les filles font la descente sans baignade ni trop de peur ; Loïc, lui, n’avait pas encore testé la température de l’eau : c’est chose faîte !
Toute la petite troupe prend ensuite la route du retour des images plein la tête, des échanges, des fous-rires, pas de pleurs (mais pas loin)…
L’eau-vive de Montanceix risque de nous paraître bien fade…quoique …
Merci à Olivier et à Yanis pour leur patience, leurs efforts, leurs conseils. Nous avons progressé dans notre lecture de la rivière mais aussi dans le planté de pagaie !!!